Communiqué de presse : livre disponible le 1er mars

IA qu’à… en parler

Anne-Caroline, c’est quoi IA QU’À ?

C’est…

Un dictionnaire

On y trouve environ 150 néologismes qui racontent comment l’IA transforme notre vie quotidienne.

Une méthode d’anticipation

Quand on crée un mot, le concept ou la chose qu’il désigne commence à exister. Les nouveaux mots dessinent des futurs de l’IA.

Un guide d’exploration

Avec IA QU’À, on plonge dans les méandres de l’IA sans se prendre les neurones dans les algorithmes. On comprend le fonctionnement de la moissonneuse-batteuse-lieuse-trieuse de données qu’est l’IA. On explore ses atouts et ses limites : biais, hallucinations, dépendIAnce… On envisage son impact dans différents domaines : santé, justice, travail…

Un livre conçu par des humains à intelligence (et bêtise) bien réelle

Ces deux humains (moi-même et Olivier Fontvieille) ont des cerveaux connectés à des doigts qui tapent sur un clavier ou à un crayon qui s’agite sur une feuille. Ils réfléchissent aux futurs de l’IA, s’amusent, se font plaisir pour permettre de partager des idées, des réflexions et des clins d’œil. Leurs rires en relisant le livre montre que ce ne sont vraiment pas des machines.

Pourquoi IA QU’A ?

Parce qu’il y a urgence

L’IA fait la une des médias, des événements, de l’agitation politique. Tout le monde en parle.
Sauf, que tout le monde, c’est juste une infime minorité de personnes. Pendant ce temps, les autres (la majorité) regardent de loin, s’inquiètent, décrochent. Si on ne les aide pas  à comprendre le fonctionnement de l’IA et ses enjeux, le monde de demain sera pensé par des algorithmes.

Parce qu’on n’en peut plus

  • De cet argent qui coule à flots dans l’IA : 109 milliards par-ci, 500 milliards par-là…
  • Des effets d’annonce : « Deepseek fait mieux pour 100 fois moins cher… »
  • Des menaces apocalyptiques : « L’IA pourrait détruire l’humanité… »
  • Du romantisme technologique : « Il faut embrasser cette technologie… »
    Il est temps de réfléchir ensemble autrement.

Parce qu’il faut bien nourrir les IA

Elles vont devenir neurasthéniques en étant gavées par leurs propres productions. En prime, cette consanguinité intellectuelle ne va pas faire progresser l’humanité.

Parce que je suis une serial dicoteuse

Dico des métiers de demain, Dico du futur de l’amour, Soldat du futur… J’aime créer des mots qui mettent de la poésie dans la réflexion sur le futur. Par exemple, quand on parle de IAneries, on comprend que l’IA mélange génie et stupidité !

Le sous-titre parle de Dico de l’intelligence (et la bêtise) artificielle ? Vous êtes pour ou contre les IA ?

Merci de m’avoir posé cette question. Je me demande souvent si je suis pour ou contre les marteaux !
L’IA est un outil qui est en cours de fabrication depuis 50 ans. 
Le marteau peut permettre de planter un clou ou défoncer la tête de ce voisin qui écoute courir à longueur de journée la maladie d’amour de Sardou.
L’IA peut faire de même. Elle peut planter des graines de créativité dans les esprits ou les réduire à l’état de serpillère fredonnant une chanson débile.
En clair, comme tous les outils, l’IA est capable du meilleur comme du  pire.

Mais, qu’est-ce qui te fait le plus peur ?

Nous autres les humains.

Comme nous sommes des fainéants chroniques, on va céder aux sirènes des technologies qui veulent prendre des décisions à notre place. L’IA commence à choisir nos films, nos musiques pour nous. Comme les choix ne sont pas mauvais, on accepte. Demain, elle choisira nos vêtements, nos vacances, nos boulots, nos amours… Au fil du temps, on perdra la capacité à faire des choix et donc à décider.

Que l’IA contribue à la chute des démocraties.

Partant du principe qu’on aime les idées qui confortent les nôtres et voulant nous rendre contents (on est de bien meilleurs acheteurs quand on l’est), les IA nous diffusent que des informations qui vont dans notre sens. Elles nous enferment dans des bulles informationnelles et empêchent les échanges et discussions entre personnes ayant des idées opposées. Ce fondement de la démocratie ébranlé, le pire peut-être envisagé.

Pourquoi publier aux éditions Propulseurs ? Vous n’avez pas trouvé d’éditeur ayant pignon sur rue ?

Comme pour chaque livre, j’envoie le manuscrit à trois ou quatre éditeurs. Le contact est toujours excellent. On commence ensuite les discussions.

  • La rémunération : 1/3 pour l’éditeur, 1/3 pour le distributeur, 1/3 pour le libraire… On peut au mieux grignoter 1 ou 2% pour l’auteur. 
  • Le temps avant la parution : Pour faire une sortie en phase avec l’actualité, il faut au moins être la femme du Président de la République. 
  • La possibilité d’actualiser et enrichir le livre : impossible. Un livre est un objet mort-né. Il est figé dans le marbre. Il faut attendre quelques années avant de le rajeunir.
    Et puis vient la réponse des distributeurs. Le livre pose un problème. On ne sait pas sur quelle table, on va le poser dans la librairie. Ce n’est pas un roman, un essai, un dictionnaire traditionnel, un livre technique… Donc, on ne peut le mettre nulle part.
    À chaque fois, je renonce à ce type de publication en pensant qu’il faudrait se battre pour créer un système d’édition plus écologique et équitable.
    Au lieu d’avoir des stocks de livres qui sont promenés en camion avant d’atterrir au pilon, on aurait des imprimantes 3D qui fabriqueraient les livres au format demandé dans les librairies.
    Dans ce dispositif, les éditeurs continueraient à sélectionner des auteurs et à les aider à améliorer leurs productions. Ils pourraient prendre plus de risques et augmenter la diversité des écrits.
    Les libraires conseilleraient toujours les lecteurs. Jouant moins les déménageurs de livres, ils auraient plus de temps pour le faire. Ils adapteraient les livres  à la  demande des clients : de grands formats quand on voit moins bien, des petits pour partir en randonnée.
    Comme il n’y aurait plus besoin de distributeurs, les écrivains pourraient être rémunérés normalement. Les livres pourraient être actualisés et deviendraient des objets vivants. 
    Pour l’instant, les obstacles à ce changement viennent du milieur de l’édition.  Ca fonctionne ainsi depuis la nuit des temps, même si ce n’est pas écologique et équitable, cela ne va pas changer. Et les distributeurs qui ont tout à perdre verouillent le système. L’édition, c’est un mythe. Tout le monde rêve d’écrire un livre. On ne s’attaque pas aux mythes !

La parution du livre, c’est la fin ou le début ?

Le début. J’aimerais accompagner le livre en faisant des conférences-ateliers aux exclus de l’IA.
L’idée est de permettre à chacun de contribuer à la réflexion sur le futur des technologies et ne pas laisser quelques codeurs ou milliardaires décider seuls de notre avenir (le programme ci-dessous).

C’est tout ce que vous avez à dire ?

Non. Contactez-moi pour que l’on continue la discussion.

Éditions Propulseurs
c/o Studio Miamiam
1 bis rue Omer Talon
75011 Paris – FRANCE

Tél. : ‭+33 6 34 15 84 67‬

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