La littérature vieillesse

Le nouveau genre qui bouscule

Un projet de société

La littérature vieillesse est un outil pour construire une société plus inclusive, plus inventive, plus humaine.

En 2050, près d’un Français sur trois aura franchi le cap des soixante ans. Cette évolution démographique oblige à une révolution de notre imaginaire. Aucune civilisation ne peut survivre quand elle méprise un tiers de sa population. 
Si nous continuons à penser la vieillesse comme une dégradation et une antichambre de la mort, nous condamnons notre société à l’implosion.
La littérature porte une responsabilité dans cette mutation. Depuis Homère, elle nous apprend à voir le monde à travers d’autres yeux, à éprouver d’autres destins, à comprendre que l’humanité se décline au pluriel. Or, elle a déserté le grand âge, abandonnant cette terra incognita aux récits médicaux, nostalgiques ou aux essais bien-pensants.

C’est cette lacune qu’il faut combler avec la littérature vieillesse. Plus qu’une étiquette éditoriale, c’est un projet de société.

  • En changeant les récits, nous changeons les regards.
  • En multipliant les représentations, nous élargissons l’acceptation de la diversité.
  • En donnant la parole à ceux qu’on fait taire, nous enrichissons la démocratie.

Des rides et des futurs

La littérature vieillesse, c’est une  littérature vivante, malicieuse, qui parle de projets inachevés, de passions tardives, de colères intactes.

Les héros auront des rides, mais aussi des désirs, des contradictions, et surtout… un futur. Ils ne seront pas des êtres périmés relégués dans un passé dépassé.

Ils ont soixante-dix ans et tombent amoureux. Ils ont quatre-vingts ans et montent une entreprise. Ils ont quatre-vingt-dix ans et partent en road trip…

Ils ne sont pas définis par leur âge. Ils l’assument avec panache. Ils considèrent que la vieillesse n’est pas un déclin, mais une métamorphose.

Il ne s’agit pas simplement d’écrire sur les vieux, mais de révéler la vieillesse comme un continent narratif. Cerise sur le gâteau, ces livres peuvent se révéler être des best-sellers. C’est le cas en Suède avec « Les grues volent vers le sud ». Un suédois sur cinq a lu ce livre.

La littérature jeunesse a son salon, ses auteurs, ses chefs-d’œuvre. La littérature vieillesse doit prendre exemple sur elle et séduire les personnes de tous les âges.

Construire une littérature vieillesse

Parler de littérature vieillesse, c’est jeter un pavé dans la mare.

On considère qu’on va faire une littérature dégradée pour personnes diminuées. La vieillesse fait tellement peur que la première réaction est systématiquement : « Personne ne voudra acheter un livre estampillé vieux. » La technique rassure un peu (collections adaptées, navigations fluides, passage souple de l’audio à l’écrit), mais elle ne suffit pas. Il y a un véritable combat culturel à mener.

Et si on commençait par poser des briques et qu’on voyait ensuite si elles forment une construction. Chaque brique est une idée, proposition.

Nos premières briques

666 – Tribulations de seniors en 2050

T’as de beaux  vieux

Deux livres prospectifs sur le bien vieillir demain.

Des livres personnalisés

Proposer aux maires de remplacer les chocolats et le foie gras par des infusions d’humour 0 % cholestérol et 100 % utile pour la société.

Créer des résidences d’écrivains en EHPAD

Les récits naissent là où la vie continue.

Lancer un prix littéraire

Il récompense les œuvres qui bousculent les clichés et célèbrent la vitalité à tout âge.

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